Il suffit d’effectuer un tour dans cette arène de la commune de Kalamu pour se rendre compte de la bonne volonté affichée par le comité Amisi. A l’heure actuelle, certains compartiments ont retrouvé leur état d’antan. L’ex 20 Mai est désormais à mesure d’abriter des matchs internationaux. Il a fallu cette bonne volonté des dirigeants du team vert-noir et d’autres dirigeants du football de la capitale pour que les sportifs aient encore le goût de venir assister à un match de football dans ce stade mythique, lequel a connu la visite de grands noms du sport en général. Certains dirigeants de la capitale ne sont pas restés indifférents sur la perfection du stade. C’est le cas du président de FC MK (Ndlr : représentant de la RDC en Coupe de la CAF), Max Mokey, lequel s’est investi en disponibilisant des boîtes de peinture. Un autre président dont le club évolue au niveau du championnat de l’EPFKIN, à savoir FC Africana Express, a mis à la disposition 50 sacs de ciment. Pourtant, la gestion du stade Tata Raphaël a été confiée à Barthelemy Bosongo depuis pratiquement 3 trimestres. Depuis l’avènement de l’équipe Bosongo, le stade Tata Raphaël n’a connu aucune mutation.
Propres intérêts
L’AG du stade Tata Raphaël n’a pas été à mesure de procéder aux petits travaux dont la vidange de fosses-sceptiques pour marquer des points auprès des autorités qui ont la charge d’opérer des mises en place des mandataires. Les 9 mois passés à la tête de ce complexe sportif ont été de triste mémoire. Le stade Tata Raphaël organise tant d’activités pour générer des recettes, mais aucune initiative n’a été prise pour réfectionner ce bijou de la capitale. Au contraire, Bosongo a passé tout son temps à la récolte plutôt qu’aux différentes dépenses pour redorer l’image de ce stade. Cette attitude traduit tout simplement la mauvaise foi de Bosongo et mérite d’être châtié par les autorités. L’incompétence de certains administrateurs démontre noir sur blanc que les responsables de certains partis politiques visent leurs propres intérêts. Les sportifs s’inquiètent déjà en ce qui concerne l’entretien de ce stade dans la mesure où les gens de bonne volonté se sont coupés en mille morceaux pour donner une belle image à cette infrastructure sportive.
Au regard de son incompétence et de sa mauvaise foi, Barthelemy Bosongo doit rendre le tablier et laisser la place aux personnes compétentes pour la bonne gestion de ce complexe sportif. Il sied de noter que sur le plan financier, près d’USD 200 000 a été mis en jeu pour que les travaux s’exécutent en toute quiétude. A l’heure actuelle, les gens qui avaient leurs demeurent au sein du complexe se sont vus délogés du lieu. En lieu et place, ce sont les entités sportives qui occupent quelques locaux du complexe.