La situation est tellement chaotique à tel enseigne que les équipes nationales (ndlr : toutes catégories confondues) ne parviennent pas à faire grand-chose dans les différentes compétitions. Au regard de cette situation chaotique, c’est d’abord le président de la Fédération congolaise de football association, Constant Omari Selemani qui est pointé du doigt. Il n’est pas le seul fossoyeur du football congolais. Les présidents de 11 ligues du pays et les 4 présidents des clubs sont également cités parmi les fossoyeurs du sport roi sous toutes ses formes. En effet, quand il s’agit d’élire le président de la FECOFA, ce sont les délégués des ligues (un président et un secrétaire exécutif) qui ont le grand quota des voix. Au total, 22 voix sont réservées aux délégués des Ligues.
Attachés malgré la situation
Depuis quelques temps, les délégués de différentes ligues demeurent attachés à Omari Selemani, sans pour autant se rendre compte que rien ne marche sur le plan du football. Mêmes les délégués de la LIFBACO (Ligue de football du Bas-Congo) et de la LIFBAND (Ligue de football de Bandundu) dont les sièges sont comparables à une guérite ou encore une porcherie, n’ont pas hésité à apporter leur soutien à Omari Selemani. Au terme de son élection, celui-ci a eu la majorité des voix, soit 32/32. Après la publication du classement final du championnat de la Division I, certains présidents des clubs sont montés au créneau pour condamner l’arrêt du championnat, au moment où la manche retour devrait se disputer. Les analystes sportifs pensent que cela ne sert à rien de condamner le comité Yav. Il est plutôt question de fléchir sur cette décision de la LINAFOOT en connivence avec les dirigeants de la LINAFOOT. Car, ils ont voulu porter leur choix sur le président actuel de la FECOFA. Une autre catégorie à la base de la situation chaotique du football, est la presse sportive. Actuellement, les journalistes sont appelés à être au milieu du village, mais cela n’est pas le cas. Il règne une fissure entre les journalistes sportifs depuis quelques temps.
Assoiffés d’argent, certains journalistes ont préféré appuyer Omari, en dépit de la violation systématique des textes qui régissent le football et les lois du pays (loi sportive et arrêtés ministériels). Ce soutien s’explique tout simplement parce que ces journalistes visent les intérêts pécuniaires. Comment sortir le football congolais de sa crise ? Dieu seul sait !