Depuis 4 mois que le coach Ibenge dirige le staff technique de l’équipe nationale sans un contrat alors que ce dernier vient de permettre à la RDC d’être qualifiée à la CAN 2015 qui va se dérouler du 17 janvier au 05 février à Malabo.
Grande est notre surprise de constater la politique de deux poids deux mesures que les autorités politiques appliquent lorsqu’il s’agit d’un entraineur local. Pour un entraineur expatrié, le contrat est toujours signé avant même qu’il puisse rencontrer les joueurs et son solaire est toujours fixé en termes milliers d’euro mais lorsqu’il faudrait mettre un congolais dans les bonnes conditions pour le faire même travail, on assiste à des épisodes qui indigent le public sportif. Pour exemple, le dernier entraineur des Léopards en la personne de Claude Leroy touchait 50.000 euro par mois en dehors des différents avantages voyage, logements et transport et le gouvernement lui payait anticipativement tous les 3 mois. Mais pour ce concerne le coach Ibenge, le gouvernement n’a pas toujours finalisé le contrat du staff technique des Léopards, c’est ainsi que le président de la Fédération congolaise de football association (Fecofa), Constant Omari Selemani a déclaré hier lors de la conférence de presse tenu au siège de la Fecofa à Kinshasa : «Nous pensons qu’il est grand temps qu’on finalise le contrat du staff technique de l’équipe nationale pour permettre à ce que moralement et psychologiquement qu’il soit prêt à conduire les Léopards a la Can. Car c’est une phase finale et non plus une phase éliminatoire. Ces entraineurs ont qualifié l’équipe nationale à la Can, sans salaire. Ils n’ont touché que des primes de matches de qualification».
Est-ce un problème de complexe ou de la mauvaise foi de la part du congolais face son propre frère ? A un entraineur congolais, on lui demande d’abord de faire ses preuves avant d’être payé mais à un entraineur expatrié, on le paye avant de faire ses preuves.
Il est temps pour que le gouvernement puisse finaliser le contrat du coach Ibenge pour cette modique somme de 18.000 $ américains qu’aucun entraineur expatrié ne pourra accepter pour conduire les fauves nationales.
Dossier à suivre.