Le championnat d’élite de la RDC a atteint une vitesse de croisière, chaque club multiplie des stratégies pour figurer parmi les trois représentants en campagne africaine la saison prochaine. A cet effet, Raoul Shungu a émis son point de vue sur la suite de la compétition.
Le championnat de la Division I vient d’atteindre une vitesse supérieure. Comment vous comptez aborder la suite de la compétition qui s’annonce très coriace ?
Nous continuerons à respecter tous nos adversaires sans tenir compte de leurs noms ou de leurs passés. Nous nous préparons du jour au jour et je pense que mon équipe est entrain de progresser. Nous continuerons donc ce championnat dans un état d’esprit serein.
Quelle a été votre réaction après avoir perdu deux places au classement partiel, alors qu’avant la fin de la 8ème journée, V Club menait la barque ?
Une réaction d’un responsable : de l’indignation pour les points laissés à BOMA. Toutefois, le classement n’est que provisoire. Nous n’avons pas perdu le nord, nous sommes encore dans la course et je parie qu’à l’issue de deux prochaines sorties, nous serons classés en ordre utile.
Ce mercredi 9 mai, vous jouez contre Saint Luc, les personnes avisées estiment que les Dauphins noirs seront devant un piège. Qu’en dites-vous ?
Comme je l’ai dit, nous respectons toutes les équipes, nous prendrons ce match avec beaucoup de détermination et sérieux. Nous savons qu’il n’y a pas des petits matches pour nous. Nous aborderons ce match avec une forte détermination.
Vos hommes ont du mal à développer un bon football, qu’est-ce qui est à la base ?
Je ne suis pas d’accord avec vous. Certes, mon équipe a parfois du mal à s’exprimer sur les mauvais terrains, mais elle est en train de s’orienter vers un football efficace et cela va se vérifier le long de notre parcours. D’ici là, nous atteindrons notre vitesse de croisière. Pour l’instant, nous sommes plutôt dans une phase de transition où mes joueurs passent d’une philosophie à une autre. (De l’ancien entraineur: Denis Goavec, à la mienne, qui diffère dans la conception et la forme.)
Au début de la saison, le staff dirigeant avait annoncé l’acquisition de deux Brésiliens pour renforcer l’ossature. Sont-ils toujours au sien du club ?
Les deux Brésiliens dont vous faites allusions sont rentrés dans leur pays d’origine. Ils avaient des sérieux problèmes à évoluer dans un environnement inhabituel, c’est ainsi qu’ils avaient émis le vœu de rentrer au Brésil.
El sort de Kasongo Kabiona et autres Pierre Botayi
Le sort de Kasongo Kabiona est en train d’être résolu par la FECOFA qui va certainement autoriser le joueur à évoluer chez nous dans les jours qui viennent. Mes dirigeants ont épuisés toutes les procédures administratives et nous espérons que bientôt, il pourra prendre part au championnat de la Division I. Quant à Pierre Botayi, il est encore sous repos médical. Il a été victime d’une déchirure musculaire. Il traverse une période de retour progressif à un état de bonne santé. En bref, il est convalescent.
Depuis le départ de Dénis Goavec, ne sentez-vous pas que vous êtes surchargé ?
Pas vraiment. J’ai l’habitude. En plus je suis épaulé par les coaches Male et Monzeka. Je ne suis pas vraiment surchargé comme on peut se l’imaginer. Il est ici question de s’organiser et de mettre de l’ordre dans le mode de fonctionnement.