Irisfootball.com: Votre club a fini en tête du classement à l’issue de la première partie du championnat de l’EPFKIN. Quelles peuvent être vos impressions après la bonne prestation de votre club ?
Me Lunda Banza : Etre classé premier sur 20 clubs, d’emblée, je dirai que c’est un motif de satisfaction. Mais, est-ce que cette satisfaction est totale ? Je pense que non dans la mesure où il y a des choses à corriger, à refaire. Sinon, nous sommes sur une bonne lancée et nous en sommes très contents, tout en restant très vigilant pour la phase retour.
Pouvez-vous établir le bilan de cette première manche de la compétition ?
Au terme de la phase retour, Shark XI FC a joué 19 matches, soit 13 gagnés, 4 matches nuls, 2 matches perdus de la façon la plus ridicule parce qu’on a perdu contre MK. C’est un match perdu d’une manière assez valable contre Real de Kinshasa qui était au meilleur de sa forme devant New Kingasani qui jouait pour sa première participation au championnat de l’EPFKIN. Et, c’est idem pour Elikya. Face à Rangers, on a fait un match nul plus ou moins défendable. Ce sont les aléas du football. Nous avons 13 victoires, 4 matches nuls et deux défaites
Pensez-vous que votre club va conserver ces résultats réalisé au cours de la phase aller ?
Le devoir n’est pas de conserver. A la première journée, nous étions tous avec 0 point. Là, nous avons 6 points avant les autres. Nous avons le devoir de conserver les résultats si tous les paramètres suivent. C’est- à- dire que nous avons ce devoir au moment où nous savons que nous avons une longueur d’avance sur les autres.
Allez-vous garder la même ossature jusqu’à la fin de la manche retour ?
J’attends le rapport du coach et de son staff qui doivent quand même faire le bilan à la mi- saison. Mais, je peux vous rassurez globalement qu’on gardera la même ossature. On peut ajouter un ou deux éléments d’autant plus que dans quelques jours, nous jouons les préliminaires de la Coupe du Congo. Mais, j’attends que le coach fasse son rapport pour que je le transmette au Chairman Zoé Kabila.
Comment justifierez-vous le retour de Ngoy Emomo dans le club?
Nous avons tous constaté qu’il est rentré dans sa famille. Il ne sera pas là pour du bon. Il n’y a qu’au Congo qu’existe ce système des joueurs définitifs. Il est là pour quelques mois. Il est là parce qu’il avait signé un contrat avec l’Union sportif de Mastrid, un contrat de mi- saison qui est arrivé à son terme. Il est maintenant rentré dans son équipe. Logiquement, aucun joueur de Shark ne sera là pour de bon. Il faudra que l’on professionnalise nos clubs de sorte qu’ils signent des contrats à durée déterminée de deux, trois ou quatre saisons.
Comment jugez-vous le niveau technique de la phase aller ?
Techniquement, le niveau est très bon. Lorsque vous allez au stade, vous rencontrez des équipes qui viennent toutes pour jouer. Tout le monde met du sérieux pour faire du bon football et produire un bon spectacle. C’est un championnat d’un très bon niveau par rapport à d’autres Ententes. Je peux le comparer au championnat de la LINAFOOT. Le championnat de l’EPFKIN est plus intéressant que celui de la LINAFOOT à la seule différence que le public ne répond pas souvent.
Comment comptez-vous entamer la deuxième phase du championnat ?
Avec la même sérénité, nous serons plus attentifs que lors de la phase aller parce que nous avons terminé cette phase avec un certain relâchement. Nous avons passé des rencontres normalement. Mais, les 3 dernières journées n’étaient pas très correctes sur le plan de la gestion de l’arbitrage. On a eu l’impression que l’arbitrage a commencé à lâcher ou à se désintéresser des matches. Le fair-play dont nous sommes défenseurs doit continuer afin que tous les partenaires, principalement les arbitres puissent être neutres et le plus correct pour que dans les 90 minutes du match, que le meilleur gagne la rencontre. L’entente doit continuer avec le même élan pour faire jouer la totalité des matches. Nous devons chercher l’intérêt du développement de football en RDC, car le football doit nous unir plutôt que de nous diviser. Les dirigeants doivent savoir respecter les supporters, car dans le football, il n’y a pas des petits hommes.