La décision de reprogrammer ce match arrange plutôt l’équipe du TP Mazembe, selon une déclaration de son président, publiée sur le site internet de Mazembe. Dans une déclaration à la presse, le secrétaire général de V Club, Patrick Banyishayi a appelé le président Yav Tchibal, à établir les responsabilités dans l’affaire du match qui ne s’est pas joué le dimanche 23 septembre à Lubumbashi et à sanctionner les coupables. Les deux équipes ne s’étaient pas accordées sur le stade, lequel devait abriter cette rencontre déterminante pour les deux prétendants au titre. Le TP Mazembe et les officiels du match s’étaient présentés sur la pelouse du stade de Mazembe sans l’AS V Club. L’équipe visiteuse avait estimé que le match devait se jouer au stade Kibasa Maliba comme prévu dans le calendrier de la LINAFOOT. Patrick Banyishay estime que si son club est fautif qu’il perde le match par forfait, nous n’avons pas peur. Patrick Banishayi a accusé YavTchibal d’avoir changé, seul, le lieu du match sans se référer au comité de gestion qui avait programmé le match TP Mazembe-V Club au stade Kibasa Maliba.
‘‘Le numéro un de l’entité organisatrice du championnat d’élite, a tenté une médiation avec V Club pour que nous puissions accepter de rejouer le match mercredi à Lubumbashi. C’est que nous avons refusé. Qui a décidé que le match soit rejoué, est-ce le comité de gestion de la LINAFOOT ? Le comité de gestion de la LINAFOOT ne s’est pas réuni à ce sujet. Il ne peut agir en maître absolu, c’est de la dictature», a soutenu Banyicha, ajoutant qu’il ne comprend pas les raisons du report de ce match alors les deux clubs se trouvaient à Lubumbashi et que toutes les formalités étaient remplies. Par contre, les Corbeaux sont disposés à rejouer ce match à une date ultérieure comme l’a annoncé le président de la LINAFOOT. Dans une déclaration sur le site officiel de Mazembe, Moïse Kartumbi a souligné que c’est une solution qui doit contenter tout le monde, les fanatiques de Mazembe comme ceux de Vita. Ils veulent tous voir le match se jouer et il se jouera. ‘‘Nous ne sommes pas des ennemis qui se font la guerre. Nous sommes adversaires sur le terrain, pendant 90 minutes, et ça doit s’arrêter là’’, a accentué Katumbi.