Tabassé, vilipendé, brutalisé, modesté, sont là quelques pratiques devenus courant dans la sphère journalistique en RDC. Le dernier à être violenté se nomme Patrick Ossomba, journaliste sportif chez B-one télévision.
Ce confrère a été victime des actes de Barbarie orchestré par le trésorier général de la linafoot nommé Bonaventure Ngoyi. Le pêché qu’aurait commis ce confrère, c’est le fait *” de commenter une action de l’arbitre, après avoir infligé un carton rouge à un joueur de Renaissance lors de la rencontre qui opposait les oranges de la capitale face aux Corbeaux de Mazembe (0-0) ce jeudi 07 décembre au stade des martyrs”*
Selon le bureau du confrère Bonaventure Ngoyi, ” *un journaliste n’a pas le droit de commenter la décision de l’arbitre et pire encore un journaliste n’a pas le droit de s’abriter dans la tribune d’honneur même quand il y a des actes de violences au stade “*.
Les journalistes Patrick Ossomba, Léonard Kalombo, Armando Mananasi, Maxim Emfili Michael ne voulant pas abdiquer à la loi du silence leur imposée par le TG de la linafoot, ils se verront brutalisés et contraint à être chassés du stade des martyrs par les gardes du corps d’un colonel de FARDC, en collaboration avec Bonaventure Ngoyi. Dans ces altercations le journaliste Patrick Ossomba s’est vu dépouillé de son téléphone ainsi que de quelques biens. Meme si le pire a été évité de justesse le confrère est sorti avec quelques blessures vu que ces gardes du corps l’ont traité comme une personne vulgaire.
Pendant que les journalistes se battent pour dénoncer le mauvais traitement que subit le sport en général et la linafoot en particulier qui risque de s’arrêter en mi-chemin, voilà un membre de la même commission de linafoot qui transforme les journalistes aux hommes à battre.
Bonaventure Ngoyi vient de jeter l’opprobre à la commission de gestion de la ligue nationale de football qui pourtant considère des journalistes comme des partenaires privilégiés.