L’état actuel des bureaux des ligues de football laissent à désirer. En témoigne l’image des échantillons que sont les Ligues de football du Bas-Congo (LIFBACO) et du Bandundu (LIFBAND).
Il suffit de faire une descente sur les lieux pour se rendre compte. L’état de ces sièges traduit la gestion calamiteuse du comité exécutif de la Fédération congolaise de football association (FECOFA). Lors du point de presse organisé par Constant Omari, Thierry Kabundi Kafuti de Top Congo avait évoqué l’état critique de ces deux sièges. Mais, le président de la FECOFA ne l’avait pas reconnu. Pour lui, notre confrère avait des problèmes de vue (surtout qu’il est allé réaliser son reportage en clandestinité à Matadi et à Bandundu ville).
Les dossiers à même sol
Dans un reportage diffusé sur les antennes de la Ratelki et Télé 50, ces images éhontées démontrent noir sur blanc que Constant Omari n’avait jamais effectué le déplacement de ces deux villes pour inspecter ces sièges. A première vue de l’image du siège de LIFBACO situé dans la commune de Matadi, on se croyait devant une guérite. Pourtant, c’est la représentation de la FECOFA dans chaque province du pays. Selon les habitants du quartier, s’il s’agissait de mettre à location maisonnette, le prix s’élèverait à USD 15. A quelques kilomètres de ville portuaire, soit à Bandunduville, c’est plus pure. Le siège de la LIFBDAND est semblable à une porcherie. Selon les témoins de cette habitation, celle-ci appartient à un certain Mapumudia, actuel président de cette ligue qui a passé 22 ans à ce poste. Le jour où les sociétaires déclareront le départ de Mapumudia, la LIFABAND se retrouverait sans siège. A l’intérieur du siège, on retrouve les dossiers à traiter à même sol, dans un autre local, on retrouve un porte-vaisselle, plus loin, on retrouve aussi une moustiquaire bien installée. A en croire, un témoin du quartier, le bureau reste tous le temps fermé. Cela ne permet pas à la progression du football de Bandundu. Il sied de noter que ce siège est dominé par des fissures de part et d’autre. Les sportifs de cette contrée du pays se demandent à quoi a servi la cagnotte allouée par la FIFA chaque saison. Les amoureux du ballon rond estiment que le président de la FECOFA est animé de mauvaise foi. Il est réfractaire au progrès du football congolais.
Circulation de billets verts
Malgré le bilan nul d’Omari, les délégués de ligues continuent à apporter leur soutien total à Omari, candidat unique à sa propre succession. De l’avis des observateurs, les délégués de ligues ne sont pas à pardonner dans la mesure où ils seraient déjà corrompus à quelques jours de la tenue des élections prévues à Kindu, chef-lieu de la province de Maniema.
Selon une source, lors de la phase finale de la CAN 2013, les délégués de ligues auraient perçu USD 3 000. Cette circulation de billets verts démontre que la messe est déjà dite, ce ne sera qu’