Les Léopards de la RDC sont engagés aux éliminatoires de la CAN 2013 et de la Coupe du Monde 2014. Les réactions frisent de partout sur les chances des Congolais à ces échéances. C’est le cas de François-Claude Kabulo Mwana Kabulo, analyste sportif et directeur de Desk Sport à la RTNC. Kabulo a émis son point de vue au cours d’une entrevue avec votre rédaction. Il sied de noter que c’est un entretien réalisé quelques jours avant le match.
Dernièrement vous avez été décoré entant qu’ambassadeur humanitaire pour la paix et le developpement durable. Quelles ont été vos impressions ce jour là.
Les amis de l’ONG qu’on appelle ‘‘le Corps des ambassadeurs humanitaires pour la paix et le développement durable’’ ont fait le choix sur ma modeste personne. Mais, nous avons discuté ensemble parce que je devais d’abord connaitre la philosophie de ce mouvement. Comme j’ai trouvé qu’il y a certaines valeurs qui incarnent le developpement de notre pays, alors je ne pouvais pas hésiter. J’avais accepté avec beaucoup de volonté, beaucoup de joie cette décoration parce qu’il y a des principes très importants qui sont repris dans ce mouvement. Par exemple, vivre pour les autres, est considéré comme une voie pour reconcillier la famille même divisée. Vivre pour les autres, c’est également le standard le plus élévé des relations humaines. Parmi les principes, il y a également la famille qui est l’institution centrale à toute société, une école d’amour pour la croissance et le développement de tout peuple. Et toujours dans les principes de cette associatioin, il y a le monde naturel qui est considèré comme un monde pour le matériel didactique pour la croissance et la perfection du caractère humain. C’est surtout l’aspect paix qui m’a beaucoup intéressé parce que, nous vivons dans un monde oui il y a beaucoup des perturbations. Et l’élément paix est un élément fondamental, un élément conciliateur, un élémént de coopération, d’harmonier et d’équilibre à tous les niveaux m’a donc séduit et c’est comme ça que je suis hereux de contribuer tant soi peu au developpement de ce monde qui est confronté à d’énormes problèmes économiques, sociaux. Des problèmes qui font que parfois notre monde soit divisé en diffèrentes catégories. J’ai participé à ce mouvement, et je suis très très heureux parce qu’au-delà de la décoration qui est un titre symbolique, il faut poser des actes qui puissent contribuer à instaurer réellement la paix, à consolider les familles et à apporter ce qu’on peut apporter par rapport aux démunis qui sont majoritaires. Et ces démunis ont droit à la vie. Parfois, il y a des enfants qui ont des talents mais n’ont pas de possibilité de se développer, parce que se retrouvant dans un contexte de sous équipements.
Comment voyez-vous notre équipe nationale les léopards avant le derby qui lui opposera aux lions indomptables du Cameroun ?
Nous sommes engagés dans une compétition extremement sérieuse. Le grand problème de la RDC que nous devons apprendre à respecter les compétitions auxquelles nous nous engageons. Nous devons savoir ce que nous recherchons. Nous avons toujours fait les choses à la hate. Alors que les dates de compétitions sont toujours connues à l’avance. Depuis très longtemps, nous savions que nous allions jouer les éliminatoires au mois de juin, pourquoi attendre une semaine pour commencer à se préparer dans la précipitation. Toujours le problème de logistique qui se pose. Soit, il y a des gens qui aiment la confusion et qui cherchent à avoir de l’argent dans la confusion la plus totale, soit alors c’est la mauvaise foi. Parce que c’est inadmissiuble que pour un calendrier largement connu à temps, et qu’on ne puisse pas régler le problème, qu’on ne puisse pas savoir où seront logés les joueurs, et qu’est-ce qu’ils vont manger ? A une semaine de la compétition, l’entraineur n’était pas au lieu de la préparation. Vous comptez sur l’entraineur adjoint. Mais Il n’est pas le titulaire. Le titulaire peut avoir sa conception que l’adjoint n’a pas. Vous attendez vous qualifier pour le Brésil ? Je ne suis pas pessimiste, mais l’équipe qui veut aller au Brésil se prépare en conséquence. Regardez toutes les équipes qui tiennent à arracher l’une des cinq places au mondial. Ils sont où ? Elles, étaient internées depuis très longtemps. Le Caméoune était déjà interné depiui longtemps, le Mali interné depuyi longtemps, le Togo de meme. Les Bafana Bafana, les Ivoiriens. Je ne connais pas l’objectif que poursuit la RDC dans ces compétions.
La RDC évoluera aux côtés du Cameroun, Togo et de la Libye. Quelle lecture faites-vous de ce groupe ?
La Libye a participé à la dernière CAN. Cela veut dire que c’est une équipe opérationnelle. Vous avez vu la manière dont elle a joué. C’est une équipe compétitive. Le Togo et le Cameroun sont dans le même cas que nous. Mais, la différence est que le Cameroun a une ossature. Le Cameroun a des joueurs, lesquels titularisés dans des championnats sérieux, à savoir l’Angleterre, l’Allemagne, la France, la Turquie. Le Caméroune a des joueurs clés. Ses attaquants comme Abubakar, joue regulierement. Titulaire à part entiere, Stephane Mbia et autres. Ce sont des joueurs frais qui vont constituer l’équipe nationale du Cameroun. Mais, la RDC est entrain de tâtonner. Les joueurs clés ne sont pas là. Trésors Lualua qui a été sollicité, n’est pas là. Le, joueur comme Kembo Gires par qui Claude le Roy a juré, a dit non. Le joueur comme Youssouf Mulumbu, le joueur comme Kitambala qui sont des bons joueurs, mais ont décliné l’offre de l’équipe nationale. Même si on va collimater les brèches avec les proifessionneles de Division II. Est-ce que ces joueurs sauront tenir pour aller à l’équipe nationale. Il est vrai qu’on va miser sur Trésor Mputu. Mais Mputu à lui seul saura-t-il renverser la vapeur ?
Votre lecture en rapport avec la nouvelle loi sportive promulguée par le président de la République le 24 décembre 2011.
Cette loi est un instrument pouvant réglementer le sport dans notre pays, comment le soprt va évoluer dans notre pays. Mais, il faut aller étape par étape. Ce n’est pas parce que la, loi est là que déjà demain, nous aurons des infrastructures sur l’étendue du pays. Il faut aller lentement. Il faut d’abord vulgariser cette loi. Je suis sur qu’à Malembankulu, on ne connait pas encore cette loi. A Lisala, à Lodja, à Katakokombe, à Dimbelenge, on ne connait pas cette loi. Donc, il y a des étapes. Le ministère de Sports s’occupe d’abord de la vulgarisation ensuite de sa pratique. Le ministre partant a fait un travail. Il a crée une Commission pour suivre. Les lettres ont été envoyées dans des fédérations au niveau du Comité olympique pour que les fédérations à leur tour, donnent leurs points de vue. Il y a eu un peu la rebellionn les gens qui voulaient contester la loi. On ne conteste pas une loi qui est promulguée par le président de la République. En ce moment ça devient la rebellion. Toute fois, à l’intérieur de la loi, il peut y avoir des modifications, certaines rectifications pour permettre à la loi de s’appliquer comme il se doit sur terrain. Dans cette loi, il y a des très bonnes choses, d’autant plus que c’est toutes les catégories qui sont concernées. Il y a le secteur privé et le secteur public, l’enseignement et Secondaire, la Police, l’armée, le sport amateur, le sport professionnel, comment ils doivent s’appliquer. Alors tout est prévu dans cette loi de même que les infrastructures.
Pensez- vous que cette loi est venue mettre terme à toutes les imperfections sur le sport congolais en général?
Bien evidemment. Car chaque ministre qui venait, signait les arretés. Et nous nous sommes retrouvés avec plusieurs arrêtés. Alors quelle était la référence ? C’était un grand problème. On ne savait pas évoluer, parce qu’il n’y avait pas d’instrument juridique valable. Maintenant nous avons un instrument juridique à notre portée. Il devient un élément de référence unique qui a englobé toutes les préoccupations. Les préoccupations des uns et des autres ont été capitalisé dans ce document. C’est le document de base. Maintenant il faut qu’on l’applique très bien.