Les Léopards U-17 matcheront leurs homologues nigérians (champions du monde de la catégorie), le week-end du 18, 19 et 20 juillet au stade Tata Raphaël de la Kethule. Ce match entre dans le cadre du match aller du deuxième tour des éliminatoires de la CAN 2015. A quelques jours de cette rencontre, Eric Tshibasu, coach principal de la sélection et son groupe éprouvent d’énormes difficultés.
Désagréable arrêt
Depuis que Tshibasu est dans la capitale en provenance de l’Europe, les décideurs n’a accordent pas une attention particulière à ce technicien, lequel travaille pour le compte de la nation congolaise. Jusque là, Tshibasu n’est pas logé, malgré la qualification congolaise par forfait obtenue au détriment des Burundais. Selon une source, le coach d’U-17 est à cheval entre le domicile de son club résidant dans la commune de Kasa-Vubu et l’auberge (situé dans la commune de Limete) de son ami, qui des temps en temps lui offre l’hospitalité. Ce genre de situation ne se passe qu’en RDC. Dans un entretien Tshibasu qu’il a accordé à l’UFC (site web), le jeune technicien a souligné qu’ils ont des inquiétudes sur le plan financier, et cela peu occasionner un désagréable arrêt. Tshibasu n’a pas hésité de lancer un SOS aux hommes de bonne volonté en vue de venir en aide aux jeunes léopards, lesquels se sacrifient pour honorer le drapeau du pays. Ce n’est pas encourageant de voir les jeunes gens faire les pieds, alors qu’ils proviennent des quartiers comme Mbudi dans la commune de Mont Ngafula, ou encore celle de Kisenso. Pourtant, ce sont des joueurs de l’équipe nationale, quel que soit leur catégorie. Quand le drapeau de la RDC flotte dans une compétition internationale, on ne demande pas la catégorie ou version, dans ce cas, les poulains de Tshibasu doivent bénéficient ne-fut-ce que du minimum de la part des décideurs tant politiques et sportives.
Les décideurs aux abonnés absents
Malgré cette situation, le public est exigeant aux résultats. Le pauvre Tshibasu ne peut rien, et, ne croise pas les bras, il continue à donner le meilleur de lui-même. Les opérateurs sportifs pensent que si le gouvernement ferme encore des yeux sur ce cas, le staff dirigeant de la Fédération congolaise de football association (FECOFA) doit intervenir dans la mesure où une société de télécommunication cellulaire avait alloué une cagnotte pour toutes les équipes nationales de la RDC. Mais, depuis lors, les sportifs ont du mal à digérer les clauses de ce contrat signé entre les deux parties. Il est grand temps que les équipes nationales en générale deviennent une institution pour ne plus connaître ce genre de situation très éhontée pour ce premier d’Afrique noir à prendre part à la phase finale de la Coupe du monde (Allemagne 1974). Qui est le véritable ennemi du football congolais ? Difficile à qualifier le responsable. En tout cas, les décideurs sont appelés à la démission, malheureusement, ce n’est pas une culture congolaise. Au regard de cette situation, le football congolais ne connaîtra pas une progression.