La réaction musclée de Dénis Kambayi : ‘‘Un ministre ne peut pas travailler sans l’accompagnement de la fédération’’

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Suite aux différents messages postés dans un forum Whatsapp, le ministre honoraire des Sports et Loisirs, Denis Kambayi Cimbumbu (actuellement sénateur) a tenu à réagir sur l’actualité de l’heure, loin de toute polémique.

Cette réaction intervient quelques jours après la débâcle des Léopards de la RDC du Mondial 2022, prévue au Qatar. Sans aller par quatre chemins, Dénis Kambayi à souligné qu’il n’a jamais subi de pression quand il était ministre des Sports. La seule pression, c’était Ibenge, quand on ne le payait pas. Selon Dénis Kambayi, tous les ministres venus après lui, ont eu suffisamment ce qu’ils pouvaient pour bien faire leur travail.
“Après moi, j’ai appris qu’il y a eu des ministres qui ont touché des millions. Pour toute la campagne du CHAN 2016, on a dépensé pas plus de 500.000$. Le succès dans les sports, c’est le respect des normes. Chaque ministre doit s’assumer. Vous ministre, vous ne pouvez pas travailler sans l’accompagnement de la fédération”. L’ancien patron du Sports congolais a révélé que lorsqu’il s’agissait de préparer des rencontres sportives, les arbitres n’étaient pas accueillis par le cabinet du ministre. C’est la Fédération qui le faisait”.

À propos des infrastructures sportives, la politique gouvernementale veut que les infrastructures soient gérées par les Travaux publics. Voilà pourquoi ceci ne dépend pas d’un ministre mais du gouvernement. “Hélas, nous sommes tombés dans cette aventure sans fondement des stades municipaux. C’est à l’issue d’un échange avec le Premier ministre de mon époque que j’ai pu obtenir la réouverture du stade des Martyrs”, a laissé entendre Kambayi.

L’honorable sénateur a déclaré qu’il ne pouvait jamais faire jouer les Léopards à Lubumbashi pour des raisons évidentes. Pour cet ancien ministre, s’il arrivait qu’il redevienne ministre des Sports et Loisirs, je vais recourir à l’expertise de Florent Ibenge pour redevenir sélectionneur. Pas garder un entraîneur qui parle une autre langue que les joueurs. Il a fait savoir que la différence avec les autres ministres est qu’il n’était pas un ministre patron. Trop ki Patron ezo boma fort (entendez : le statut du patron n’apporte rien). Le sport, c’est le contact.

Il sied de noter que sous l’ère Denis Kambayi, il n’y avait que 4 fédérations qui bénéficiaient des subsides de l’Etat à savoir: 1. FECOFA 2. Fédération d’handball 3. Fédération de Taekwondo 4. Fédération de cyclisme C’est seulement en 2017, après les élections du COC que le tout puissant conseiller financier des différents ministres des sports congolais du 21eme siècle va décider de rompre avec cette pratique et s’engagera à s’impliquer pour que toutes les autres fédérations sportives soient aussi prises en charge par l’Etat. Ce qui fut fait, à quelques exceptions près.

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