Cela démontre comment la bande à Yav Tchibal est habituée à fonctionner en marge des textes réglementaires. Les opérateurs sportifs estiment qu’il est inadmissible de démarrer une nouvelle saison sans évaluer la dernière saison qualifiée de tumultueuse. Pour masquer cette violation de la loi, les dirigeants de la LINAFOOT ont fait savoir que la FECOFA a assumé l’organisation de cette première étape de la compétition. Malgré cela, personne n’est épargnée par cette violation des textes. La FECOFA avait délégué le pouvoir à la LINAFOOT. Comment s’est-elle alors permis d’organiser le tour qualificatif du championnat d’élite du pays, s’interroge bon nombre des sportifs congolais.
En toute harmonie
Depuis quelques saisons sportives, les décideurs organisent le championnat national par défi, sans contenir compte des désidératas des sociétaires, principaux acteurs de la compétition. ‘‘Avant le démarrage d’une seule nouvelle saison, les organisateurs doivent associer les équipes pour que la compétition se joue en toute harmonie. Mais, ce n’est pas le cas pour la FECOFA et la LINAFOOT’’, a révélé un amoureux du ballon rond. Le fiasco de la phase expérimentale de la fameuse Division I devrait interpeller les dirigeants du football congolais. Une autre saison démarre, en dépit de l’échec enregistré sur le plan organisationnel du championnat et surtout de l’application des textes. En ce qui concerne la première étape, CS Don Bosco de Lubumbashi et SC Rojolu de Kinshasa ont obtenu leur visa pour la phase classique de la Division I. Ces deux clubs ont évolué respectivement dans le site de Lubumbashi et Kinshasa. Dans le site de Kisangani où on retrouve Monama, Maniema Union, Dauphins noirs et Bukavu Dawa, la compétition débute le 6 janvier. Ce site a connu la perturbation à la suite de la situation belliqueuse à l’Est du pays.