En son temps, son prédécesseur à la tête des Sports, Baudouin Banza Mukalay a pris une mesure limitant à 3 le nombre de joueurs étrangers dans une rencontre nationale. Cette décision a souffert d’un manque d’application faute de consensus de différentes parties notamment la Fecofa et les principaux clubs du pays.
Certes, Dénis Kambayi en prenant cette décision s’inscrit dans une visée protectionniste, celle de lutter contre l’assaut des étrangers. Ce qui n’est pas en soi une mauvaise démarche. D’ailleurs, pareille décision a également été prise dans certains pays étrangers spécialement en Italie.
Ne nous voilons pas la face. Actuellement, les joueurs congolais ne sont pas très performants. C’est ce qui justifie le recours aux étrangers en vue d’atteindre les résultats escomptés. Tous les grands clubs sont concernés. Mazembe en tête du peloton, DC Motema Pembe et V. Club. Ces étrangers y sont pour beaucoup dans le dernier sacre du TP Mazembe et la finale en 2014 de V. Club en ligue des champions. En attendant, leur importance est encore indéniable.
D’un coté, Dénis Kambayi milite pour la promotion des nationaux. De l’autre coté, fournissons des efforts pour relever le niveau de nos championnats respectifs surtout ceux de la base, pourvoyeurs de talents sans oublier bien entendu les écoles de football. A titre d’illustration, Unjana, le centre de formation New Bel’Or, la Katumbi Football Academy (KFA). Toutefois, un dialogue s’impose avec la Fecofa et les différents clubs pour dégager un consensus dans l’intérêt de toutes les parties.
Le débat refait surface avec la ferme volonté du n°1 du sport congolais d’appliquer ladite mesure. Affaire à suivre.