Vous arrivez en demi-finale, ce doit être déjà une grande satisfaction pour vous ?
Disputer cette compétition, c’est déjà beaucoup pour moi et pour le groupe. On s’est qualifié dans des conditions pas faciles. Mais attention, ce n’est pas un hasard mais le fruit de notre travail depuis des semaines. On se découvre de plus en plus et ce mois passé tous ensemble nous a fait un bien fou. Pour un footballeur africain, faire la CAN, c’est la consécration.
Vous avez fait une passe décisive lors du derby contre le Congo. C’est une belle performance ?
Eh oui, j’ai soigné mes statistiques ! C’était mes premières minutes pendant cette CAN et c’était important de montrer ce que je sais faire. J’ai eu de la réussite et c’est tant mieux pour moi et pour l’équipe.
Comment expliquez-vous que lors des trois premiers matches, la RDC n’ait pas pu remporter une seule victoire. Vous n’étiez pas assez libéré ?
Je ne dirais pas cela. C’était des matches de poules et c’est différent. Mais peut-être qu’il y avait plus d’envie face au Congo. On a mis quatre buts, on est content et on espère que ça va continuer face à la Côte d’Ivoire.
Justement, contre la Côte d’Ivoire, vous aviez marqué un but à Abidjan lors des qualifications. Quel est votre souvenir ?
Très beau. Mes amis et mes proches étaient heureux pour moi. C’était ma première sélection et j’ai réussi à marquer le coup. J’ai commencé par une victoire très importante pour la qualification. C’était un grand moment pour moi.
Vous jouez aux côtés de Robert Kidiaba, le doyen de cette édition qui a 39 ans. Vous en avez 22 et vous pourriez presque être son fils. Qu’est-ce qu’il apporte à la sélection ?
Robert, il respire la sagesse ! Il a toujours de bons conseils. Il est exemplaire sur le terrain et en dehors. Il a toujours le mot juste. C’est un exemple.