José Tueba Kikobo surnommé par ses fans Nzombo, demeure toujours dans le sillage du football congolais après avoir mis définitivement un terme à sa carrière en tant que joueur actif. Les amoureux du ballon rond gardent encore dans leurs esprits les souvenirs combien époustouflants de sa prestation surtout lors de son passage au sein de l’AS V Club.
Club, une équipe qui lui a permis d’être découvert dans le monde du football. Actuellement, Tueba s’est vu confié le staff technique de l’équipe junior de son ancien team. En dehors de l’aire de jeu, ‘‘Nzombo le soir’’ œuvre au sein d’une compagnie d’aviation de la place depuis 2006. Le surnom ‘‘Nzombo le soir’’ n’était pas tombé comme un chevet dans la soupe. Alors qu’il jouait encore, Tueba pouvait faire mouche dans les ultimes instants du match. A en croire ce joueur, si le destin prévoyait autre chose, il serait un mécanicien de grande renommée dans la mesure où il a embrassé les études mécaniques au niveau des humanités. La passion qu’il avait pour le football l’a séduit pour sacrifier son parcours estudiantin et se consacrer totalement au sport roi, a-t-il indiqué. Tueba a commencé son aventure footballistique dans les équipes du quartier Yolo-Nord dans la commune Kalam.
Le bourreau de Sanga Balende
Pétri de talents, il se fait découvrir par les ainés du quartier. Aussitôt, il a été sollicité par AS Dragons en catégorie junior alors AS Bilima. Chez les Monstres, il avait évolué pendant trois saisons sportives. Il a poursuivi sa carrière à Embenga de Bandalungwa, championnat de l’Entente de Football de Kinshasa Malebo (EUFKIN-Malebo) où il a presté pendant une saison (1988-1989). Son intégration chez les Dauphins noirs était intervenue en 1990. Sept ans ont suffit pour qu’il puisse marquer son temps dans cette équipe, la plus populaire de la RDC. Il sied de noter que c’est le match V Club- SM Sanga Balende lors de la finale de la Coupe du Zaïre en 1994 au stade des Martyrs qui a rendu Tueba célèbre. Cette rencontre s’était soldée sur la victoire des Dauphins noires sur la note 4 buts à 2. Seul Tueba avait réalisé les 4 réalisations de son club. Pourtant dès l’entame de la partie, les Rouges et Or de la capitale diamantifère qui s’étaient montré très dangereux en menant au marquoir sur le score de deux buts à zéro. Mais, les Kinois ont réussi à renverser la vapeur en remportant de justesse cette rencontre. A Kinshasa, ‘‘Nzombo le soir’’ avait également porté le maillot de l’AC Sodigraf avant de s’envoler pour le Gabon où il a chaussé les bottines FC Canon 105 en 2005.
La tâche difficile
Les circonstances qui ont entrainé Tueba à mettre définitivement un terme à sa carrière de footballeur, c’est la maladresse des dirigeants qu’il a rencontrés sur son parcours particulièrement ceux de V. Club. ‘‘Certains dirigeants nous ont rendus la tache difficile pour évoluer dans notre carrière. Chose grave, lorsque je suis allé jouer au Gabon, sous réserve de citer les noms, ces dirigeants ont même bouffé l’argent de mon transfert au sein de la formation gabonaise. Compte tenu de cette situation, je me suis retrouvé en baisse de régime par rapport à ma performance à cette époque ‘’, s’est plaint Tueba. Qu’à cela ne tienne, ce joueur garde de bons souvenirs du team vert-noir de la capitale. Prester dans V. Club, c’est déjà un bon souvenir étant donné que ce club est considéré comme étant un miroir qui permet à un athlète d’être découvert et connu sur le plan national et international’’, a accentué Tueba.
Appel pathétique
Tueba a estimé qu’un autre fait marquant, c’est la rencontre qui a opposé V Club aux Immaculés du DCMP, laquelle s’était soldée sur la note d’un but à zéro. L’unique réalisation de la partie était signée par ‘‘Nzombo le soir’’. Tueba a indiqué que le mauvais souvenir qu’il garde de V. Club est le fait que cette équipe avait abandonné tous ces anciens joueurs. ‘‘V. Club n’a pas donné de la valeur à ses anciens joueurs’’, a-t-il dit. Avant de lancer un appel pathétique aux dirigeants du club pour qu’ils envoient les anciens joueurs en stage de formation pour assurer l’encadrement de la jeunesse.