Irisfootball.com : Quelle est votre position actuelle après la scission de votre club DCMP, alors qu’étiez élu aux assises de Bibwa. Etes-vous dans le camp de DCMP ou du FC Renaissance ?
Jean-Max Mayaka : J’ai retenu une chose depuis que je suis arrivé, ce que l’équipe appartient aux supporters. Moi également je suis supporters de DCMP. Tout ce qui est arrivé au sein de cette formation, était lié au fait que ces personnes se disaient être propriétaires de ce grand club que Tata Raphael a crée en 1936. En ce qui me concerne, je tiens à rappeler qu’avant d’être dirigeant, j’étais, je suis et reste supporters, sympathisant ou donateur et ainsi de suite. Tout cela pour dire que simplement que j’appartiens à cette grande famille de la couleur verte et blanche.
Pourquoi ce long moment de silence ?
Pour moi, si je n’avais pas réagi en son temps en dépit de toutes les dénonciations que je faites à toutes les souches politiques, administratives, pénales, c’est parce que nous tenions à tout prix qu’il y ait de l’éclairage dans DCMP. Mais il n’était plus possible que nous puissions aller de conflit en conflit. Vous ne pouvez pas imaginer le nombre des négociations au conflit qu’il y a eu dans DCMP et le nombre des négociations des partenariats qu’il y a eu au profit du club, qui aujourd’hui, sont pendantes parce qu’on change de nom, parce que les gens ne sont pas mis d’accord, parce qu’il y a également une confusion très remarquable au sein du club. Et entant dernier responsable élu à l’issue d’une assemblée légale où j’avais fait une remise et reprise avec le président sortant (Ndlr : Antoine Musanganya). Moi, étant à tort ou à raison, je constate que je n’ai jamais fait une remise et reprise pour le club de Tata Raphaël de la Kethulle dont j’avais un mandat de 3 ans. Ce qui fait qu’aujourd’hui, je me retrouve dans une situation très embarrassante. Mais entant que supporters, je vais là où les supporters sont. Mais qu’à ce temps ci, il m’est difficile de parler du DCMP dans la mesure où les autorités de la ville ont interdit cela, il m’est difficile de parler de FC Renaissance.
Cela démontre à suffisance que vous avez envie d’apporter mains fortes à Pascal Mukuna ?
Je n’attends qu’pas à ce qu’on me rappelle dans FC Renaissance du Congo, mais cherchant toujours à ce que ce club puisse décoller, par le gout de ce club dont je suis d’abord supporter. Mais pour moi, légalement, je suis dans une situation embarrassante pour me prononcer. A ce stade, il va falloir que je m’entretienne avec ces dirigeants, où les collaborateurs qui sont restés et qui sont intérimaires. Je pourrai donner une position claire. Mais pour le moment, je parle entant que sympathisant, entant que supporter de la couleur vert-blanc’’ DCMP, entant que dirigeant du DCMP parce que j’ai encore le mandat, je n’ai jamais reçu une lettre de révocation, au contraire, j’ai reçu la lettre de réhabilitation que j’ai introduite devant les instances supérieures du football du monde.
Vous soutenez la légalité au sein du club. Si de l’ordre retournait au sein du club, seriez-vous prêts à retourner ?
C’est ce que j’ai toujours souhaité et c’est pour cela que je suis retourné. Je salue d’abord toutes les personnes qui ont fait que ce club ne meurt pas notamment l‘évêque Pascal Mukuna. Et de l’autre coté comme le patriarche Jonas Mukamba qui est quelqu’un de très valable qui n’ont pas voulu que ce club ne soit pas dirigé comme ‘‘gueto’’. Ils ont souhaité que nous soyons là pour apporter notre contribution, pour apporter du plaisir dans ce club.
Un petit commentaire en ce qui concerne la qualification de deux clubs en demi-finales de la Ligue des champions ?
Je félicite l’AS Vita Club et le TP Mazembe pour leurs victoires et la qualification qu’ils ont arrachées pour l’étape des demies finales de la ligue des champions de la CAF. Je salue particulièrement les efforts consentis par les dirigeants de ces deux clubs. Je pense que le troisième grand club c’est le nôtre, et nous nous alignons derrière cette même optique pour atteindre si pas plus, mais le niveau de ces deux clubs.