Les opérateurs sportifs du continent constatent que les férus du sport roi du pays de Nelson Mandela sèchent les différents stades retenus pour abriter cette grande messe du football africain. Le public ne répond en grand nombre que si seulement le pays hôte croise le fer avec n’importe quelle équipe. C’est un constat amer pour certains sportifs qui ont du mal à comprendre pourquoi le public sud-africain peut-il répondre en grand nombreux pour soutenir son équipe national. Cela démontre qu’en cas d’élimination des Bafana Bafana, les spectateurs seront comptés sur les bouts des doigts. Mais, dans d’autres arènes du pays, les stades sont à moitié vides. Le public préfère suivre les matchs loin du cadre prévu.
Possibilité de franchir
Mamane, chroniqueur et humoriste qui preste sur RFI pense que cette édition 2013 de la Coupe d’Afrique des Nations a, à peine quelques matches aux compteurs que déjà le Gondwanais lambda a une idée très précise de l’expression qui sera encore à la mode cette année dans la bouche des commentateurs en Afrique du Sud : ‘‘Stade vide, tribune vide’’. Eh oui, contrairement au salon du Gondwanais lambda qui n’a pas désempli ce week-end devant les premiers matches de cette Coupe d’Afrique des Nations devant la télévision. Eh ben, les tribunes des stades en Afrique du Sud sonnaient creux, les rangs étaient clairsemés. A certains matches, il y avait même plus de monde dans le salon du Gondwanais lamba que dans le stade lui-même. Sur le plan technique, les sportifs apprécient tout de même le niveau des différentes équipes engagées à cette édition du grand rendez-vous du football africain. Nous avons constaté qu’il n’existe plus des petites équipes sur l’échiquier continental. ‘‘Cela démontre qu’à ce stade de la compétition, toutes les équipes se valent. Les plus matures auront la possibilité de franchir la première étape’’, a émis un sportif congolais.