Ghislain Mvete luyeye était annoncé pour V Club en début de la saison, il avait même effectué le déplacement de Rio, dans le cadre d’un stage bloqué. La saison sportive a atteint une vitesse de croisière, mais l’ancien joueur de Mazembe brille par son absence au cours de match livrés par V Club. La rédaction d’irisffotball.com a rencontré l’athlète qu’il puisse éclairer la lanterne sur cette situation.
Irisfootball.com : Vous faites partie des joueurs qui avaient effectué le déplacement de Rio, au Brésil pour le stage bloqué. La saison est à mi-parcours, tu n’es pas aligné au cours de matches. Si tu peux éclaire la lanterne ?
Ghislain Mvete luyeye : Merci pour cette question intéressante. C’est vrai que j’avais effectué le déplacement de Rio avec V Club pou la préparation de l’avant saison après concertation entre les dirigeants de V Club et Mazembe. Il était prévu d’y aller d’abord, et les questions administratives devaient être réglées au retour du stage. Après le retour du club à Kinshasa, rien ne marchait pour moi. Les dirigeants de V Club avait jugé exorbitant le montant fixé par Mazembe pour obtenir mes services. Ensuite, à ce moment là, le climat était morose entre les dirigeants de deux clubs. Cela avait pris énormément du temps, je n’avais pas croisé les bras. Après s’être coupé en mille morceaux, pour obtenir tous les documents administratifs, j’ai été surpris par la décision du président général de V Club. Le secrétaire permanant de Mazembe, section Kinshasa m’avait signifié que le staff dirigeant ne voulait plus que je preste au sien de leur club. De ma part je n’avais pas le choix sur cette dernière décision de V Club. Pour l’instant, je suis sans club et j’attends des opportunités qui se présenteront pour reprendre avec les activités. Ce ne sera pas un secret, tout le monde sera au courant sur la suite de ma carrière.
Vous ne trouvez pas que ce sont les dirigeants de Mazembe qui seraient à la base de votre blocage ?
Moi je pense que le blocage concerne les deux parties. Même si le climat était morose entre V Club et Mazembe, on ne pouvait pas sacrifier ma carrière. Je me considère comme étant un fils, lorsque les deux parents sont en conflits, on ne peut pas sacrifier l’enfant, un innocent. J’ai condamne les dirigeants de Mazembe, lesquels avaient libéré les documents en retard. En ce qui concerne, V Club, je m’attendais à la décision du comité de coordination. Je demandais aux dirigeants de deux équipes, en cas de conflits que les joueurs soient vraiment épargnés de la situation confuse. Le conflit interne ne sert à rien, cela régresse notre football sur le plan continental. Si les équipes maghrébines parviennent à exceller en compétitions interclubs, parce qu’elles sont unis comme un seul homme.
Alors qu’il y avait blocage, pourquoi vous vous êtes cramponnés à V Club pour éviter le préjudice ?
Je tenais à jouer pour le compte de V Club, puisque c’est d’abord un des grands clubs de notre pays. Ensuite, V Club fonctionne presque comme Mazembe. En jouant chez les Dauphins noirs, je ne pouvais pas sentir une grande différence. Selon moi, Quitter Mazembe et rejoindre V Club, je vous rassure que c’est du bonnet blanc, blanc bonnet. Malgré tout ça, je n’ai pas de problème avec personne, d’autant plus que V Club et Mazembe sont mes équipes, on sera toujours en beau terme. Je demande de bannir avec des divisions dans le sport, on est tous congolais.
Après toutes ces manœuvres dilatoires, pourquoi ne pas rentrer dans ton club ?
J’ai jugé utile de rester comme ça. J’étais en mesure de solliciter mon retour chez les Corbeaux. Mais je préfère rester sans activités. Je me confie en mon Dieu, il fera quelque chose pour que je retrouve un club et mes dirigeants seront satisfaits.
Tu étais annoncé pour Don Bosco, qu’est-ce qui s’es passé concrètement ?
Mouiller le maillot pour Don Bosco n’est pas du tout grave. Au regard de ma trempe, je peux prester que dans des grands clubs du pays. Je pense que pour atteindre le sommet de notre football, il faut jouer soit, à Mazembe, soit à V Club. Il n’y a aucun inconvénient de jouer dans les équipes qualifiées de seconde zone. Mais, au moment du blocage, je ne pouvais pas porter le maillot de Don Bosco. Par rapport à mes conditions, je ne pouvais pas chausser les bottines pour le compte de cette équipe katangaise.