C’est en ces termes que s’est exprimé Matondo, président de l’Entente urbaine de football de Kin-Kilimani à la suite des diverses accusations formulées contre lui. Il a soutenu que dès lors qu’il n’y a pas des preuves, le doute profite à l’accusé. Selon lui, il n’y a pas des preuves qui confirment qu’il favorise une équipe depuis 14 ans. Le comité Matondo reconnait qu’à l’issue d’un match, un club mettant un arbitre en cause, doit formuler des réserves tout en appuyant celles-ci par un recours. ‘‘C’est leur droit le plus légitime que nous devons respecter’’, a-t-il accentué. Conscient du fait que le problème de l’arbitrage est devenu un fléau dans les milieux des sportifs, il a soutenu que l’équipe dirigeante de l’EUFKIN-Kin tente de parler avec tous les hommes en noirs, question de ne pas préjudicier les autres équipes à l’issue de chaque match.
Sans autre forme de procès
A en croire Matondo, le football est réglementé. Les sanctions ne sont pas une invention des dirigeants. Elles sont appliquées suivant le code disciplinaire. Au terme d’un match, lorsque le commissaire établi un mauvais rendement de l’arbitre, les dirigeants de l’entité le suspende avant qu’il soit entendu au niveau de la commission. S’il y a des fautes techniques lourdes, il est sanctionné sans autre forme de procès. Cela signifie que les dirigeants font appliquer tout ce que le législateur met à leur disposition. Le championnat à Kilimani se joue déjà à la 14ème journée. Le président de l’entité rassure tous les sociétaires que la saison ira jusqu’à la fin. Le programme calendrier renseigne que la compétition doit s’arrêter le 31 aout. Matondo a souligné que les incidents ne manquent jamais surtout pour les entités qui font jouer les matches sur des terrains ouverts où il n’y a pas de sécurité. Le souhait le plus ardent du staff dirigeant est d’organiser le championnat sans incidents graves pour terminer ce championnat en bonne et due forme.