Le très jeune joueur de FC Les Aigles du Congo, Ibrahim Matobo, a accordé une interview exclusive à votre média, dans laquelle, il établit son bilan personnel à mi-parcours du championnat national de la Ligue 1 Congolaise.
Irisfootball : à mi-parcours de la phase classique, que peut-on retenir d’Ibrahim Matobo ?
Ibrahim Matobo: rires, … Que les fans retiennent qu’Ibra a disputé 8 matchs sur les 9 et n’a pas encore marqué certes mais a créé plusieurs occasions de buts, mais aussi distributeur des passes clés. Mais aussi lorsque j’entre dans un match, je le marque de mon empreinte avec mon talent. En outre, je réalise de bonnes performances.
Vous évoluez au FC Les Aigles du Congo et quelques mois après, Glody Kikwama est enrôlé. Comment vivez-vous cette rivalité ?
Je la vis bien puisque dans ma tête, ce n’est pas vraiment une rivalité mais c’est de l’apprentissage puisque Kikwana » Likezo » Mujinga a déjà joué la Linafoot avec FC Renaissance du Congo à l’époque mais aussi champion avec Vita Club. J’essaie d’apprendre de lui pour me perfectionner. En plus, j’apprécie son humilité malgré son vécu, il est toujours humble.
Et dans cet apprentissage, quelles sont les qualités de Glody et les vôtres ?
Hum ! Je dirai que Likezo met beaucoup de la magie dans son football avec des dribles, feintes, cassages des reins et hanches, rires… Par contre, moi je suis très objectif, tranchant et juste. Je n’essaie pas de faire le geste de trop et je reste focus sur comment mener l’équipe à marquer ou que je marque moi-même. L’autre qualité mais celle-là, nous la partageons, est que nous sommes très percutants et virevoltants.
À votre première année, vous disputez 88 % des rencontres et vous avez une rivalité à gérer, quelle est vôtre mentalité en ce moment ?
Rires… Le mental d’acier, j’essaie de ne pas trop me mettre de la pression et d’aller match par match et d’apprendre sur tout, de tout et de rien.
Jadis Ibrahim était le chouchou de la Division 1 Tshangu, et maintenant ce statut de » chouchou « , vous l’avez perdu à la Linafoot, alors comment vivez-vous cette transition ?
Je la vis très bien et je me suis habitué, je me dis juste que ce statut là va revenir, mais déjà il y a pas mal de gens qui ont des yeux rivés sur moi.
Je suis également sollicité pour les probables équipes nationales d’âge ou des locaux. J’ai participé activement au parcours de mon équipe, FC Les Aigles du Congo. Et j’arrive déjà à marquer les esprits. J’y vais calmly and step by step (calmement et étape par étape). Je suis entre les bonnes mains, et vous verrez que » Allah ne ment jamais. »
Chris Molo est ton ancien coéquipier à Jack Héritage du président Ciamala et aujourd’hui, il joue à l’OC Renaissance du Congo avec qui la rivalité est atroce. Alors quel message lui adresses-tu ?
Rires… Je savais que cette question allait être posée. Bon, Dembele, mon ami et frère, je te dirai juste que nous sommes amis et frères avant et après la rencontre mais pendant c’est la guerre. Je ne te souhaite que le meilleur et bonheur. Mais aussi que tu continues à bosser malgré l’absence dans d’autres matchs, et je crois qu’à la phase retour, tu auras plus de temps de jeu. Je te connais mon ami.
Comment Ibrahim se voit dans 5 ans ?
5 ans, c’est long par rapport à ma vision et mes objectifs. Déjà dans 2 ou 3 ans, je me vois ailleurs donc un joueur international évoluant en Europe, et pourquoi pas être le prochain Kylian Mbappé. Je vois vraiment ma nour (Lumière en Arabe) briller. Et rappelez-vous que je suis Ibrahim qui se traduit par Père des Nations dont j’ai une grosse charge.
Timothée-David Luemba