Omari a éclairé la lanterne des sportifs sur cette situation qui a fait couler beaucoup d’encre et de salive dans les milieux des amoureux du ballon rond de la capitale, vendredi 5 avril lors d’une séance de travail avec une délégation de 9 joueurs en présence de Bobo Bondembe et José Dayoni, tous deux vice-présidents de la FECOFA . Selon Omari, le gouvernement n’a pas encore débloqué les primes des joueurs. C’était un regret pour ‘‘L’homme moderne’’ dans la mesure où les jeunes gens sont allés trop vite en besogne pour porter des accusations gratuites à l’endroit des dirigeants de la FECOFA alors que le blocage se situe au niveau des décideurs politiques. Cette attitude démontre que les hommes de Baudouin Lofombo ont été tout simplement manipulés par une main noire.
La bancarisation
Dans une attitude de regret, Omari n’a pas apprécié le comportement des amis de Yannick Bangala, porte-parole de l’équipe nationale. Bobo Bondembe, l’argentier de la FECOFA qui suit ce dossier de près a souligné que les U-20 avaient des agendas cachés d’autant plus qu’il était prévu une rencontre avec les joueurs dans une hôtel de la place de manière à les fixer sur cette situation. Mais, la bande à Bangala a préféré aller à la primature, puis chez le vice-ministre du Budget sans l’assistance des dirigeants. Après avoir fait des déclarations à la presse, personne n’a été en mesure de démontrer noir sur blanc que les primes ont été détournées par le staff dirigeant de la FECOFA.
Omari a précisé qu’il sera question pour chaque joueur de remplir d’abord les formulaires, ensuite le ministère du Budget sera saisi. Le payement s’effectuera par bancarisation. Au regard de son innocence, Omari a déploré le comportement des U-20 qui ont souillé sa personnalité ainsi que des autres membres du comité exécutif à travers les médias.