Il a été choisi par les délégués des ligues et quelques dirigeants des clubs congolais pour un mandat de triste mémoire. Au cours de ces assises, Omari était le seul candidat et ne pouvait que réaliser le maximum des voix. Il n’a pas eu d’adversaires. Il pouvait donc passer haut les mains. Et c’est ce qui fut. Les élections tenues dans la province natale de l’homme moderne démontrent combien Constant Omari est une copie conforme d’Issa Hayatou, responsable de l’organe technique du football continental. C’est pratiquement de la même manière que le numéro un de la CAF a été reconduit le 11 février dernier. Du jamais vu.
José Dayoni quitte le groupe
Les électeurs n’auront pas le droit de se plaindre dans la mesure où ils ont scellé le malheur du football congolais. L’avenir du sport roi congolais sera de plus en plus sombre après l’élection des membres du comité exécutif de la FECOFA. Au terme des élections, le nom de José Dayoni Wawa, 5ème vice-président lors du dernier mandat, ne figure pas sur la mouture définitive. C’est Lubamba qui a pris sa place à l’issue de l’élection. Selon certaines sources, cet ancien vice-président n’aurait pas cédé facilement à la dictature de ‘‘l’homme moderne’’. Raison pour laquelle il a été écarté de la course. L’ancien président de la Ligue de football de Kinshasa (LIFKIN), Dayoni serait considéré comme étant un opposant. Il sied de signaler l’élection de Charles Mputu, ancien président de la Ligue nationale de football (LINAFOOT). L’opinion se souvient de la gestion calamiteuse de Mputu à la tête de l’entité organisatrice du championnat d’élite congolaise.
Eu égard à sa partialité, certains opérateurs sportifs se sont permis de surnommer la LINAFOOT, ‘‘LINAMPUTU’’. Après sa gestion calamiteuse, Mputu se retrouve à l’instance supérieure du football congolais. C’est comme qui comme dirait la descente du football congolais aux enfers !