Encore deux journées pour clôturer la première manche du championnat de la Division I. C’est dans la douleur que cette phase du championnat d’élite de la RDC interviendra. Au peloton du classement, il n’y a pas surprise étant donné que ce sont des clubs habitués de ce championnat qui sont entrain de dicter leur loi par rapport aux autres.
Avant que la fin intervienne, les réactions frisent de partout pour dire que la compétition se joue dans la complaisance la plus totale. Les sportifs haussent le ton parce que tous les sociétaires engagés à cette édition n’ont pas livré le même nombre des matchs. Par conséquent, certains clubs ont la facilité de négocier avec leurs adversaires dépourvues des moyens financiers. Les opérateurs sportifs ont apprécié d’autant plus que parmi les 14 clubs engagés, chaque province est représentée par au moins une équipe.
Toutefois, les amoureux du ballon rond avouent n’avoir pas senti la compétitivité dans un championnat qui se dit professionnel. A cela s’ajoute le manque criant des infrastructures adéquates pour abriter les matches du championnat professionnel de la RDC. Il suffit d’effectuer un petit tour au stade Lumumba de Kindu, stade Bakusu de Mbandaka et le stade de l’Unité de Goma et le stade colonel Ebeya de Kikwit pour constater que la Division I est loin d’être professionnel. L’image de ces 3 stades du pays déshonore le football congolais sur l’échiquier international. Il sied de noter qu’AS Nkoy de Kindu a préféré quitter la barque de la Division I, faute des moyens financiers conséquents. Le club de Kindu avait pu faire face à certaines difficultés, grâce l’assistance du gouverneur du Katanga, Moïse Katumbi. Sur le plan des calculs, les choses se compliquent pour certaines équipes, lesquelles risquent de perdre 3 points obtenus face à AS Nkoy.
A l’allure où vont les choses, beaucoup de clubs seront essoufflés sur le plan financier et le championnat perdra de plus en plus son ampleur à la manche retour. Beaucoup de matches se dérouleront dans la complaisance totale. En ce qui concerne l’organisation, le championnat se déroule au ralenti dans la mesure où les joueurs passent plusieurs semaines sans la compétition dans les jambes.