Sans aller par quatre chemins, Claude Leroy a expliqué à la presse nationale mardi 19 juin à travers un point de presse tenu au siège de la FECOFA, les difficultées rencontrées après son retour à la tête du staff technique des Léopards. Le coach principal des Léopards a indiqué ses difficultés sont entre autres la culture de l’urgence, la non conceptualisation et l’impréparation.
Il était égalment question pour lui d’évoquer son appréciation des joueurs, ses relations avec la FECOFA, son plan d’action et tant d’autres. Au cours de ce tête-à-tête entre Leroy et la presse à Kinshasa, le français a souligné que pour bien travailler, il faut qu’on aille un projet d’avenir. Selon lui, qu’on ne soit plus dans la culture de l’urgence pour tout régler dans 48 heures avant un match. Claude Leroy a souhaité que ses collaborateurs congolais soient correctement pris en charge. Il a soutenu que ça lui met mal à l’aise d’avoir des collaborateurs dont les contrats ne sont pas respectés. Claude Leroy estime cela insupportable. En ce qui concerne les échéances futures Il a souhaité, l’internement des joueurs juste après le prochain match de Mazembe. Le sorcier blanc a accentué que notre rêve c’est d’emmener la RDC en Afrique du Sud en 2013. On n’en est plus loin. On est à 180 ou 210 minutes en cas de prolongation, mais il faut être prêt pour que ce rêve se transforme en réalité.
Bonne préparation
Le coach des Léopards a révélé qu’il a reçu des coups de fil de beaucoup d’entraîneurs et directeurs sportifs des pays proche de la France, lui demandant ce qu’il pensait d’un tel ou tel, quelquefois le même nom proposé à trois, quatre ou six clubs. A en croire Leroy, il faut que ça s’arrête. Ces marchands d’esclaves, qui ne protègent pas les joueurs, qui sont prêts à les vendre pour n’importe quoi. Pour lui, même les Léopards U-20 qui se préparent pour les éliminatoires de la CAN, doivent être internés dès maintenant pour les permettre une bonne préparation. Il a insisté sur la nécessité de recruter les jeunes joueurs dans l’équipe nationale.