Après l’humiliation vécue par la RDC en Algérie avec une élimination précoce en phase des groupes de la 7 ème édition du CHAN avec aucun but marqué, 3 buts encaissés, deux matchs nuls et une défaite. On se pose plusieurs questions quant au niveau et l’organisation du championnat national, un atout majeur pour une bonne prestation.
Le niveau présenté par la sélection congolaise lors de cette compétition, révèle la faiblesse du championnat national de la RDC en termes de compétitivité et d’organisation.
Depuis un moment déjà, un amateurisme à outrance est constaté et consacré quant à la gestion de la LINAFOOT. Cette instance s’est spécialisée en la fabrication des champions au bureau, car elle n’arrive plus à amener son championnat jusqu’à la fin.
Composé de 20 clubs en raison de 38 journées de championnat pour une saison, la formule choisie par le comité de gestion de la LINAFOOT pose problème. Cette saison par exemple, les clubs congolais n’ont joué que 11 journées sur les 38 possibles. À l’heure actuelle, pas de calendrier pas d’informations, tout est bloqué.
Les mêmes question reviennent sur les lèvres. La saison ira-t-elle jusqu’à la fin ? Alors qu’il reste 4 mois à la Linafoot pour terminer son championnat soit jusqu’au 30 mai 2023.
Ce qui sera difficile car la LINAFOOT devra encore composer avec la participation des 4 clubs ( Vita Club, Mazembe, Lupopo et DCMP) en phase des groupes des interclubs de la CAF
Au Congo, l’on sait bien que les clubs engagés aux interclubs de la CAF ont tendance à négliger le championnat avec des demandes de report farfelus.
” Qui veut aller loin ménage sa monture” dit-on. Il est plus que temps de réformer le football congolais. C’est ici l’occasion d’interpeller aussi bien le ministère des Sports que la FECOFA.
Aristote Pelly
