Nos confrères rappellent que le coach français est arrivé au club congolais en juillet et qu’il a pris en charge un effectif très fourni en champions d’Afrique, avec notamment les Zambiens Rainford KALABA et Félix SUNZU STOPILLA.
Et il a exprimé sa conviction que certains joueurs – sans les nommer – allaient quitter Mazembe après la fin de la compétition continentale de C2. « Plusieurs de nos joueurs sont au club depuis bon nombre d’années. Et je pense que certains d’entre eux pourrait aller en Europe, sans doute après la Coupe de la Confédération » a-t-il révélé.
« Nous devons réfléchir à l’avenir du club. C’est pourquoi nous avons déjà engagé un joueur comme Salif COULIBALY, venu récemment du Mali… Certains joueurs ont été doubles champions d’Afrique et à présent ils veulent gagner la Coupe de la CAF. S’ils y parviennent, quelle pourra être leur motivation après ça ? Nous devrons en laisser certains partir en Europe si des clubs sont intéressés, et je sais qu’il y en a. Nous devons donc rechercher d’autres joueurs… »
« KALABA me rappelle Eric CARRIERE »
Nos confrères en ont déduit que CARTERON pourrait perdre des éléments comme KALABA et SUNZU, deux joueurs qu’il respecte beaucoup. « SUNZU STOPILLA est le meilleur défenseur d’Afrique. Il a toutes les qualités. KALABA me rappelle le milieu de terrain Eric CARRIERE, qui fut sans doute un des meilleurs joueurs français il n’y a pas longtemps. Rainford est malin, intelligent, et tout ce qu’il fait est net, dans le sens du beau football » a-t-il précisé.
« J’apprécie la mentalité des joueurs zambiens. Ils ont un excellent esprit » a ajouté CARTERON. Et à propos de la reconstruction de l’équipe, il est certain qu’il aura les moyens de la gérer. L’occasion pour lui de s’exprimer sur sa façon d’assumer la pression relative au coaching d’un club qui devint en 2010 le premier club à disputer la finale de la Coupe du monde des clubs FIFA.
« Une incroyable et belle expérience…»
« J’y suis vraiment très heureux parce que j’ai l’occasion de travailler chaque jour dans des conditions fantastiques. Le président [Moïse KATUMBI] me donne tout ce que je réclame pour préparer l’équipe » dit-il, « C’est un grand club et je suis heureux d’y travailler. La vie est agréable et calme à Lubumbashi. Tout permet de travailler et de progresser, c’est appréciable… Diriger une équipe dans un tel stade, avec une ambiance extraordinaire, avec des supporters qui sont derrière leur équipe chaque minute, c’est une incroyable et belle expérience… »
« Dans un grand club, en Afrique comme en Europe, il est normal pour un coach d’être sous pression. Mais j’aime cette pression, j’aime ce job, j’aime le football. Quand vous travaillez durement et que vous gagnez un match, c’est une sensation fantastique. C’est pour ça que je travaille dur tous les jours… » a conclu l’entraîneur des Corbeaux.