C’est la quintessence de l’audience accordée par Issa Hayatou, président de la CAF au ministre de la Jeunesse, des Sports, de la Culture et Arts, Baudouin Banza Mukalayi lors de son passage en Afrique du Sud où il avait pris part à la première rencontre des Léopards face aux Blacks Stars du Ghana dimanche 20 janvier à Nelson Mandela Bay stadium à Port Elisabeth. Le représentant du gouvernement a été accompagné par le président de la Fédération congolaise de football association (FECOFA), Constant Omari. Banza Mukalayi a souligné que la RDC souhaite abriter ce grand rendez-vous après avoir désisté à l’organisation de la CAN 2015 et 2017.
Le gouvernement de l’époque (équipe Adolphe Muzito) avait désisté à la suite de l’organisation des élections en 2011 et à l’organisation du XIVème Sommet de la Francophonie tenu en octobre 2012. Un argument considéré non fondé dans la mesure où une firme américaine avait disponibilisé une enveloppe d’USD 2.000 000. Certes après le débat au cours du conseil des ministres, il sera question de présenter le cahier des charges à l’organe technique du football continental.
Au cours de cet entretien, les deux personnalités ont planché également sur le football dans son ensemble. Une fois le visa de l’organisation obtenu, trois villes du pays seront retenues pour accueillir cette fête africaine du football. Il s’agit de Kinshasa, Lubumbashi et Kisangani. Et la RDC sera le deuxième pays d’Afrique centrale à organiser la CAN après le Cameroun. Les décideurs congolais sont appelés à aller jusqu’au bout de leur projet.