La RS Berkane, en convalescence et renaissante face aux FAR, devait confirmer et gagner pour récupérer la tête du groupe avec 6 points devançant du coup son adversaire du jour, Simba et l’Union Sportive du Niger. Elle pouvait compter sur son public pour la soutenir.
Le match est resté bloqué jusqu’à la 30 ème minute. Simba a préféré jouer en bloc bas laissant l’initiative à la RSB en difficulté pour déverrouiller le système défensif tanzanien. L’équipe tanzanienne était attentiste fermant les couloirs et les espaces subissant le jeu.
32 ème minute, la solution est venue sur une balle arrêtée à la 31 ème minute bien tirée par Adama Ba. Le ballon s’est écrasé sur le poteau gauche avant de trouver le filet (1-0).
41 ème minute, les Berkanais n’ont pas lâché prise et ont continué la pression. Un corner de Moussaoui a permis à Charki El Bahri de smatcher de la tête suite à un ballon rentrant. (2-0)
RS Berkane a connu un début difficile, forte pression, précipitation mais de la grinta, des supporters très impliqués et les balles arrêtées on fait la différence.
Simba recroquevillé qui a refusé de faire le jeu, sans réaction même après les 2 buts encaissés. Aucun tir tanzanien et un seul corner.
Au retour des vestiaires, 50’, un ballon offert par le gardien tanzanien a Charki qui a mal cadré sa reprise de balle vers le cadre vide.
Simba a avancé son bloc devenant plus entreprenant, plus actif que réactif renversant le jeu et la possession en sa faveur.
La RSB moins agressive, plus réactive, cumulait les pertes de balle et les déchets. Des changements ont été effectués pour redynamiser l’effectif et le jeu.
Il y avait plus d’écart entre les lignes des deux côtés, plus de fluidité mais sans efficacité et trop de déchets et de lenteur de mouvement. Physiquement, les joueurs avaient du mal à assurer.
La seconde période était moins intense, moins intéressante avec énormément des déchets. La RSB est sortie victorieuse empochant les 3 points qui lui permettent de se placer en tête du groupe avant le prochain déplacement chez l’adversaire du jour.
Aristote pelly
