Les Léopards de la RDC n’ont pas pu participer à la dernière CAN Cameroun en janvier dernier. Les Fauves congolais ne juraient plus que pour la qualification au mondial Qatari. Encore une désillusion. À présent, il faut peaufiner les stratégies pour prendre part à la CAN Côte d’Ivoire l’année prochaine, les adversaires étant connus. Tête de série, la RDC est dans le même groupe que le Gabon, la Mauritanie et le Soudan. Seuls, les deux premiers du groupe seront qualifiés.
Justin Mukaya: sur le plan technique, je trouve qu’il est plus que nécessaire que le coach puisse revoir certaines de ses décisions techniques en rapport avec qui faire jouer et qui ne pas faire jouer mais aussi qui sélectionner et qui ne pas sélectionner, vu que lors de la fin de ces éliminatoires, certaines de ses décisions dans ce domaine-là ont été discutables et pas toujours valables, comme lorsqu’il laissait certains joueurs qui devaient être sur le terrain au banc. Sur le plan organisationnel, je trouve que l’organisation, surtout en rapport avec les éliminatoires a été bonne, mais on doit arrêter de mettre la pression sur les gens par les hommes politiques ; mais aussi, le ministre des Sports doit rester dans ce à quoi il a été mandaté et ne pas aller au-delà de ses responsabilités. En tout, le groupe est jouable, mais c’est le terrain qui répond le mieux, avec de la concentration, de la motivation, un peu plus encore d’organisation et la grâce de Dieu bien sûr, tout ira bien et on sera en Côte d’Ivoire.
Juniace Ngangeli: reconduire la même équipe qui avait joué les barrages. C’est une jeune et très ambitieuse équipe.
Olivier Bakala: sur le plan technique, le coach a tout intérêt de faire très attention, à l’entrainement et le classement des joueurs sur terrain, comme ce qu’il avait fait la fois dernière, c’était inadmissible. Il doit faire la sélection tout en regardant les compétences des joueurs et non pas les sentiments. Sur le plan organisationnel, l’état congolais doit apporter son appui financier et moral aux joueurs et entraîneurs, en évitant d’apporter des solutions surtout s’ils ne sont pas mieux placés pour le faire.
Joël Kapiamba: dans le football, essayer d’écarter loin de vous la politique, laisser les politiciens faire la politique et vous vivez un changement sur tous les plans, la politique aujourd’hui est même chez les chrétiens, plus grave chez les pasteurs oui bien sûr que la politique concerne tout le monde mais tout le monde n’est pas censé faire la politique. Le football doit être détendu et non pas la politique qui a une main mise sur le foot, les autorités doivent juste appuyer ce dernier.
Pierre Kabongu: je crois que les erreurs du passé doivent nous servir pour améliorer le futur, il y a eu quelques erreurs techniques, la Fédération sait ce qui n’a pas marché, ya eux maintenant d’étudier les problèmes, voir ce qui n’avait pas marché pour la qualification à la coupe du monde, y mettre de côté et ce qui avait marché pour y mettre la volonté et être parmi ceux qui vont participer à la CAN en Côte d’ivoire en 2022.